Essilor, des verres chers avec une Qualité Minimum : Preuves et Alternatives.

Le marché des verres en France est largement dominé par un groupe français qui a su s’imposer chez chaque opticien en France. Que ce soit chez des chaines d’opticiens ou chez certains opticiens indépendants, Essilor est devenu “LA” référence recommandée par votre opticien, et celle que tout le monde adopte. Normal, quand vous demandez à votre opticien, ils travaillent quasiment qu’avec Essilor. Pourquoi ? Peut être par manque de filiale en France pour les autres marques (sauf pour la marque Zeiss) et satisfaire les consommateurs en terme de délais. Mais quand vous vous rendez à l’étranger, le choix des verres de lunettes est vraiment différent. Même dans les pays en développement, vous avez le choix entre toutes les marques de verres. Allemand, japonais, français, .. toutes les marques sont à votre disposition. Vous avez la « carte » des prix, un peu comme au restaurant, et vous pouvez choisir la marque, l’épaisseur, le type de verre, la gamme etc. Alors pourquoi le marché en France est-il aussi fermé ? et pourquoi la qualité des verres Essilor est-elle uniquement celle mise en avant par nos « chers » opticiens ?

La qualité des verres Essilor, parlons en. D’abord quand vous achetez des verres, tout est parfait. Après les réglages, le temps d’adaptation, ça y est, vous êtes enfin habitué à vos nouvelles lunettes et vous sentez que c’est beaucoup mieux comme ça. Normal, la vue change, elle diminue pour tout le monde, parfois elle s’améliore (plus rare), et il faut donc changer ses verres.

Mais combien de personnes sont-elles réellement satisfait de leur verres, et n’ont jamais eu de problème par la suite avec des verres Essilor ? Car parler de qualité, c’est avant tout une qualité sur la durée, et pas seulement immédiatement lors de l’achat.

La norme ISO 9000 définit ainsi la qualité : « l’aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques d’un objet (produit, service,…) à satisfaire des exigences ».

Autrement dit, ce qui est intrinsèque est bien la durée de « conservation » des verres et leur capacité à corriger un problème oculaire.

Hors autours de moi, tout le monde a eu des problèmes un jour avec des verres Essilor, notamment :

Rayures sur des verres « anti-rayures » :
Rappelons que les verres sont en polycarbonate, qui a l’avantage d’être notamment une matière légère. Mais attention, c’est une matière TRES sensible aux rayures. Et quand on vous vend un traitement anti-rayure et que des rayures apparaissent, peut-on alors parler de qualité ?
Verres ‘mal centrés’ (ou pas adapté à la vue)
Pourquoi ? Aucune idée. Et il vous sera impossible de savoir quel est exactement le problème, et votre opticien non plus. Et bien entendu vous ne pouvez pas contester un défaut car le “contrôle qualité” d’Essilor est formel, c’est VOUS qui avez un problème ! Etrange, surtout quand vous n’avez pas le problème avec une autre marque.

**Résultat d’un contrôle qualité Essilor** : quels critères de qualité? quels contrôles effectués ?

Dégradation physique du verre (si vous le nettoyez avec un peu d’eau, etc) :
Le fait de nettoyer un verre est une pratique courante par beaucoup de consommateurs, ce qui fait que le verre doit pouvoir résister à l’eau de manière durable pour satisfaire à l’usage qu’en font les consommateurs. C’est une qualité intrinsèque que doivent posséder les verres, tel qu’indiqué par la norme ISO.

Photo de la dégradation d’un verre Essilor après nettoyage avec de l’eau à température ambiante :

Dégradation du revêtement **d’un verre Essilor**

Chacun est donc libre de sa faire un avis sur la qualité des verres Essilor, mais il est dommage que les opticiens en France ne travaillent pas davantage avec d’autres marques.

Alternatives

Il faut savoir qu’il existe des alternatives, en demandant d’abord d’autres marques à votre opticien comme :

CARL ZEISS V (marque allemande)

HOYA (japonais)

RODENSTOCK (allemand)

Votre opticien peut les commander, compter un délai peut être un peu plus long mais je vous recommande fortement d’essayer. Par ailleurs le coût n’est pas forcément plus cher.

Une autre alternative (extrait du site Capital.fr) :